Elena GilbertFondatrice
Messages : 1031 Date d'inscription : 23/05/2012 Localisation : Mystic Falls Feuille de personnage Tes liens avec les autres:
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| Sujet: -Dangereuses Créatures- Sam 4 Mai - 16:48 | |
| Dangereuses Créatures « Une ville où de grands mystères s'accumulent. »
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CONTEXTE Lorsque Gabrielle et Laurynn arrivent à Black Mountain en Caroline du Nord pour débuter leur dernière année de lycée en septembre 2012, et démarrer une nouvelle vie, elles sont d'emblée intriguées par l'atmosphère étrange qui semble peser sur cette petite ville. Le mystère se décuple lorsque le ténébreux Adam H. Lynnwood fait son apparition pour la première fois au lycée. Son côté sombre et inaccessible suscite autant l'admiration que l'effroi. Mais qui est réellement ce jeune homme ? S'ajoute à cela, la disparition inexplicable de Louis Marchand qui réapparaît comme si de rien n'était après une longue absence, mais le jeune homme semble différent. Gabrielle arrivera-t-elle à découvrir son secret au risque de sa vie ? Les rêves qui la tourmentent depuis son arrivée sont-ils prémonitoires ?
PROLOGUE Un soir de juin 2012
*Point de vue de la créature*
C’est une nuit sans lune. Le silence et l’obscurité règnent dans la forêt de Black Mountain. Je suis seul et sens que le moment approche. Cet instant où je ne serais plus moi-même, cet instant où je ne serais animé que par le but de terroriser, manipuler ou encore tuer. Il y maintenant bien longtemps que le moi d’autrefois s’est écrasé, se laissant dominer par cette animalité à laquelle je ne peux échapper. Mais étrangement, j’aime cette fatalité. Je m’éprends un peu plus chaque jour de cette nature sans âme qui est la mienne. Des brindilles jonchant le sol craquent sous des pas. Je souris. Elle est là. Je peux sentir sa peur même si elle n’est à cette heure qu’à l’état d’embryon. - « C’est vraiment pas drôle, je croyais que tu n’étais pas sensé me faire peur, t’es où ? » Je ne réponds pas, je sais qu’elle viendra à moi. Elle est d’ailleurs tout près de moi. C’est l’excitation qui naît au fond de soi, l’impatience qui accable mais je ne bouge pas. - « Ah t’es là, franchement A… » s’interrompt-elle. Je pivote lentement, l’imaginant me détaillant, sa peur grandissant. Mes yeux rouges sang la fixent toute entière. Je vois sa bouche qui s’étire, ses traits qui s’agrandissent et son corps qui par réflexe adopte un mouvement de recul. Elle va s’enfuir, comme tous les autres. Et comme tous les autres, je la rattraperai sans grande difficulté. Ses jambes s’animent et faisant volte-face, elle court aussi vite et aussi loin qu’elle le peut. Dans un soupir je lève les yeux au ciel. J’aime ce jeu mais le début est trop répétitif à mon goût, trop peu amusant. Usant de ma rapidité sans égale je la dépasse et me poste devant elle en inclinant la tête. Elle pousse un cri. Je souris. Je m’avance vers elle, elle s’éloigne de moi. Et l’on continue comme cela jusqu’à ce que le tronc d’un arbre l’empêche de faire un pas de plus. Alors elle me supplie de la laisser partir. Quelle fille naïve. - « Vous .. Vous allez me tuer ? » - « Ecoute Nora, arrête avec toutes ces questions ennuyeuses, j’aimerais plutôt que .. tu cris. » Elle me fixe, terrorisée. - « MAINTENANT ! » Alors elle hurle jusqu’à ne plus avoir de souffle, elle hurle jusqu’à me faire profiter de toute l’ampleur de sa terreur et je m’en délecte impétueusement. - « A présent fuis ! Ou du moins .. essaye. » L’adolescente s’exécute mais encore une fois, je la devance. Nora s’écroule sur le sol et se recroqueville comme pour se protéger du monstre que je suis. Je m’accroupis et la regarde longuement. Elle sanglote, s’efforce de garder les yeux clos. Mes doigts jouent avec une mèche de ses cheveux. - « Rejoins-moi. » Elle ouvre les yeux et je ressens l’incompréhension qui est la sienne. Je lui tends une lame et lui explique ce qu’elle doit en faire. Elle se butte, ne m’écoute pas. Pendant plus d’une heure je lui répète sans cesse les même phrase et dans un automatisme total elle finit par s’entailler la poitrine, formant ainsi une croix et récite ce qu’elle connaît maintenant par cœur : « Je rejette mon humanité et fait de ma partie sombre la partie me dominant entièrement ». Ma main exerce une faible pression sur ses paupières qu’elle ferme à nouveau. Dans un instant elle les rouvrira et me sourira, dans un instant, ils seront rouges.
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